Le mercredi 26 juin, je suis intervenue au sein de la Commission des Affaires européennes du Sénat pour représenter les membres de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, présidée par Cédric Perrin, à l'occasion de l'audition de Jean-Noël Barrot, Ministre délégué chargé de l'Europe.
Cette audition se déroule afin de préparer le Conseil européen des 27 et 28 juin 2024, marqué par les résultats des élections européennes du 9 juin dernier. La guerre en Ukraine, les tensions au Proche-Orient, ou encore le processus d'adhésion de la Moldavie et de l'Ukraine sont également prévus à l'ordre du jour de la réunion du Conseil européen.
J'ai rappelé que les membres de la Commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat ont déjà exprimé des doutes sur différents aspects de la stratégie du Gouvernement français sur le dossier ukrainien.
Plus précisément, nous nous interrogeons sur un soutien militaire en trompe l’œil, une efficacité douteuse des mesures prises, ou encore une promesse d’adhésion dont les conséquences concrètes ne sont pas clairement définies à ce stade.
J'ai également souligné que le dernier scrutin européen rebat les cartes politiques. Si le Parti populaire européen (PPE) a globalement confirmé son poids, les électeurs ont fait progresser les droites nationalistes des Conservateurs et Réformistes européens.
En France, le Rassemblement national a attiré à lui 2,5 millions d’électeurs de plus qu’en 2019. J'ai donc interrogé le Ministre chargé de l'Europe sur les conséquences de la position de la France sur la scène européenne.
J'ai également demandé au Ministre de clarifier la stratégie française sur le processus de paix au Proche-Orient, après les changements successifs dans les propos du Président de la République.
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