Présidente du groupe d’amitié France Corée du Sud, le président du groupe Les Républicains du Sénat, Bruno Retailleau, m'a confié la mission d’étudier la stratégie coréenne en procédant à plusieurs auditions.
J'ai donc procédé à l'audition de plusieurs personnes installées en Corée, participé à un webinaire organisé par la FKCCI (Chambre de Commerce et d'Industrie Franco-Coréenne) sur proposition de son ancien président, Maître Phiilippe Li et j'ai pu m'entretenir avec Son Excellence M. Philippe LEFORT , Ambassadeur de France en Corée du Sud.
Les différentes études comparées qui ont été faites depuis le début de cette crise sanitaire prennent régulièrement la Corée du Sud en exemple. La note (ci-contre), rédigée à l'issue des auditions, a donc pour objet de présenter les principales mesures de la stratégie coréenne de lutte contre le Covid-19 et d’en tirer les enseignements tant sur la gestion de la pandémie que sur les bonnes pratiques mises en place dans la vie quotidienne.
En février 2020, la Corée du Sud était le deuxième pays le plus touché par le Covid-19, après la Chine. La Corée est jusqu'à présent parvenue à contenir l'épidémie sans confinement généralisé ni fermeture de ses frontières. Au total, le pays a enregistré à peine plus de 250 décès depuis le début de l’épidémie et un peu plus de 10 700 cas de personnes infectées.
Il est important de souligner qu’en déployant son plan, la Corée n’a pas cherché à mettre en place une modélisation infaillible. Comme tous les autres pays, la Corée a tâtonné sur de nombreux sujets comme la fermeture des frontières ou le choix des personnes devant être dépistées avant de trouver la bonne formule.
Alors qu'il réfléchit aux mesures à mettre en place pour réussir le déconfinement progressif qui s'engagera à partir du 11 mai, le gouvernement devrait s'inspirer de la méthode coréenne que l'on peut résumer en 3 actions majeures : TESTER - TRACER - TRAITER
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