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Photo du rédacteurCatherine DUMAS

Entretien avec le Ministre Safeen Dizayee, Directeur du Département des Affaires étrangères du Gouvernement régional du Kurdistan irakien

Dernière mise à jour : 30 sept.


Au nom de Cédric Perrin, Président de la Commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, j'ai accueilli le mercredi 25 septembre, au Palais du Luxembourg, le Ministre Safeen Dizayee, Directeur du Département des Affaires étrangères du Gouvernement régional du Kurdistan irakien.


Le Ministre Safeen Dizayee était accompagné d'Ali Dolamari, représentant du Gouvernement régional du Kurdistan d’Irak.


Située entre l'Irak et l'Iran, la région autonome du Kurdistan est pratiquement indépendante depuis les années 1990. Elle s’est dotée d’un président, d’un gouvernement et d’un Parlement.


Depuis les années 1990, le Kurdistan d’Irak a su trouver sa propre voie de développement, en s’appuyant sur la richesse issue du pétrole et une relative stabilité politique.


Je lui ai souhaité la bienvenue en France, et en particulier au Sénat, une institution qui, depuis de nombreuses années, accorde une attention toute particulière à la situation et aux aspirations du peuple kurde.


La France et les Kurdes d’Irak ont toujours entretenu des relations étroites, incarnées par l’action de Danielle Mitterrand et la lutte commune contre Daech. Une amitié sincère s'est forgée dans des moments décisifs, où la France s’est tenue aux côtés du Kurdistan face à l’adversité et pour le respect de son peuple.


Dans le même temps, la France reste attachée à la souveraineté de l’Irak, dans la diversité de ses composantes ethniques et confessionnelles.


De nombreux sujets ont été abordés lors de cet entretien très fructueux, notamment les droits de l'homme, le développement de la démocratie, la coopération économique et la lutte contre le terrorisme (Daech).


J’ai souligné à plusieurs reprises l'admiration de la France pour la résilience du peuple kurde, pour son attachement aux valeurs de liberté et de démocratie, qui nous sont chères. J'ai également rappelé que le Kurdistan est un partenaire important pour la stabilité du Moyen-Orient.





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