Anne Hidalgo a annoncé hier interdire l’accès des jardins d’Eole aux toxicomanes mais cette annonce est d’un cynisme absolu alors qu’aucune solution de prise en charge n’est apportée. Les jardins d’Eole fermés, à qui le tour ?
Les consommateurs de crack vont rester là et continuer d’errer aux abords du parc, dans les rues et halls d’immeuble, avec les conséquences que l’on connaît pour les riverains : vols, agressions et deal.
Il est temps que la Ville de Paris prenne ses responsabilités pour mettre un terme à la situation invivable générée par le trafic et la consommation de crack à Paris.
En tant que présidente du conseil de surveillance de l’AP-HP, Anne Hidalgo a tous les moyens pour adopter une vraie stratégie de lutte contre les addictions qui consiste à permettre aux toxicomanes d’en sortir et non à chaque fois à déplacer le problème.
Les salles de shoot ne règlent rien quand elles ne font que surveiller les conditions de prise de drogue par les toxicomanes. Elles créent par ailleurs une situation d’insécurité avec la fixation des dealers aux alentours de la salle.
Notre responsabilité politique est de mettre en place des dispositifs de prise en charge permettant une sortie de l’addiction, y compris en passant par une prise en charge sous contrainte.
La sécurité réclamée par les habitants et les riverains exige une police municipale armée, ce que refuse toujours la Maire sous la pression de ses alliés écologistes.
Anne Hidalgo ne peut toujours masquer son inaction par des annonces cyniques au mépris des Parisiens.
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