La commission de la Culture, de l'Education et de la Communication s'est réunie le 4 novembre pour auditionner Denis Masseglia, Président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF).
Bilan de la Journée Olympique
La Journée olympique se déroule traditionnellement le 23 juin. C'est l'occasion de promouvoir dans le monde entier les valeurs olympiques sur la base des trois piliers "bouger, apprendre et découvrir".
Des activités physiques et sportives, des ateliers de travaux manuels ou culturels, des conférences, des démonstrations sportives et des rencontres avec des athlètes ayant participé aux Jeux Olympiques et d'autres événements sont traditionnellement organisés au sein des établissements scolaires.
A Paris et partout en France, de nombreux événements devaient se tenir pour s'unir autour des valeurs de l'Olympisme. Des actions dédiées au public scolaire devaient être programmées pour mobiliser plus spécifiquement la jeunesse et la Génération 2024 dans le cadre de cette opération.
Cette année, au regard du contexte sanitaire, le CNOSF a développé un projet de Journée Olympique "hybride", mêlant à la fois des activités digitales et physiques, à destination du grand public, de la jeunesse et du public scolaire. Cette action devait finalement se dérouler sur une semaine, du 22 au 26 juin.
Comment s'est déroulée cette action, et notamment à Paris et en Ile-de-France, en prévision de l'accueil des Jeux ? Quel bilan tirez-vous de cette expérience ?
Jeux Olympiques Paris 2024
En tant qu'élue de la capitale, et en prévision de la tenue des Jeux Olympiques Paris 2024 en France, j'ai souhaité l'interroger sur ce point. En effet, le Comité a estimé que le coût total du budget des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 devait être revu à la baisse, dans un contexte économique dégradé par la crise sanitaire. Si le budget était estimé initialement à 6,9 milliards d'euros, le Cojo (Comité d'organisation des Jeux Olympiques) envisage de réaliser 10 % d'économies, ce qui représente 300 à 400 millions d'euros.
Ainsi par exemple, un sujet d'interrogation concerne les transports, avec les retards des travaux sur les lignes 16 et 17 du métro du Grand Paris.
L'accès aux différents sites dans le Nord de Paris serait moins facile et moins écologique, contrairement aux engagements pris pour la réalisation de ces Jeux Olympiques et Paralympiques. Lorsque Paris a déposé sa candidature, l'un des axes forts était de réduire les fractures sociales et territoriales entre Paris et la Seine-Saint-Denis.
Comment envisagez-vous cette réorganisation ? Ces retards pris dans le déroulement des travaux nuisent-ils aux différents sites ? Et quelles conséquences cela engendre-t-il par rapport aux engagements pris lors du dossier de candidature ?
Enfin, à Paris, la place de la Concorde doit accueillir les sports urbains, qui englobent de nouvelles disciplines comme le skate.
Dans le contexte actuel, ces disciplines sont-elles maintenues ? Pourrions-nous avoir des précisions sur ce point ?
Réponses de Denis Masseglia, Président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) :
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