L’organisation de la 37ème édition des Journées européennes du Patrimoine, auxquelles les Français sont si attachés, ont eu à s’adapter aux difficultés sanitaires liées au coronavirus.
Certaines villes (Nice, Ajaccio), métropoles (Bordeaux, Nice, St Etienne) voire département (Bouches-du-Rhône) ou région (Hauts de France) ont jugé opportun d’annuler le programme prévu sur les journées du 19 et 20 septembre. A Paris, le programme a pu être globalement maintenu avec une adaptation appropriée des jauges d’accueil et des mesures de protection et de distanciation.
Le Palais du Luxembourg reste un lieu de pouvoir particulièrement prisé des Français à l’occasion de ces Journées du Patrimoine.
Il est vrai que le Sénat prend particulièrement soin du jardin et des bâtiments dont il a historiquement la responsabilité.
A chaque pause estivale, des travaux sont ainsi réalisés par des artisans d’art. Cette année, une attention particulière a été réservée à la Salle des Conférences.
Présidente du groupe d’étude métiers d’art, je me suis intéressée à ces travaux et aux artisans d’art en charge de les réaliser.
J’ai pensé qu’il y avait là matière à partager avec vous 3 illustrations concrètes du talent, de la dextérité et du savoir-faire des professionnels des métiers d'art concernés.
Trois planches illustrées ont pu être réalisées à votre attention :
(Cliquez sur les liens ci-dessous)
Notre patrimoine est fragile et il faut encourager et soutenir toutes les initiatives qui contribuent à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
C’est pour cette raison que, sénatrice de Paris et vice-présidente de la Commission Culture, j’ai soutenu l’initiative de Stéphane Bern et la mission patrimoine qui lui a été confiée par le président de la République, il y a trois ans.
Sa méthode est simple et efficace :
Identifier le patrimoine en danger. Grâce à tous les citoyens, ce sont quelque 4000 sites en danger qui ont pu être identifiés partout en France.
Sauver et protéger notre patrimoine. L’argent est, comme souvent, le nerf de la guerre. La création d’un loto spécifique en faveur du patrimoine est une source supplémentaire pour alimenter les budgets souvent conséquents pour protéger les sites identifiés. Cette manne vient compléter les budgets publics et le mécénat privé.
Développer et valoriser notre patrimoine. La sauvegarde de notre patrimoine contribue à l’attractivité de nos territoires, à l’emploi et à la préservation de nos savoir-faire.
Les sites jugés prioritaires sont sélectionnés en concertation entre les services du ministère de la culture et de la Fondation du patrimoine.
A Paris, c’est le projet de restauration du cellier cistercien de la Maison d’Ourscamp (XIIIème siècle, rue François Miron dans le Marais) qui est mis en lumière cette année. Une initiative portée par l’Association Paris Historique que dirigent Grégory Chaumet (président) et Béatrice Girault (SG).
C'est grâce à la mobilisation de chacun que nous pourrons sauver notre patrimoine !
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