J'ai alerté le ministre de la Culture sur la situation des cabarets & music-halls parisiens qui subissent actuellement une nouvelle épreuve.
Après les attentats de 2015, les manifestations des gilets jaunes, les grèves contre la réforme des retraites et aujourd'hui l'épidémie de coronavirus, ces entreprises se trouvent confrontées à un risque de fermeture synonyme de pertes d'emplois.
Emblématiques du tourisme parisien, alliant excellence artistique, convivialité, chanson et arts de la danse, de la musique et du cirque, ces lieux uniques au monde représentent l'âme de Paris et sont une vitrine de notre pays pour les étrangers.
Si le secteur représente près de 250 millions d'euros de chiffre d'affaires par an (soit un quart de ce que génère le spectacle vivant toutes disciplines confondues), dont près de la moitié réalisée par quatre grands cabarets (le Moulin Rouge, le Lido, le Crazy Horse et le Paradis latin), il ne faut pas oublier les petits établissements à l'économie fragile, dont la trésorerie repose essentiellement sur la billetterie. Avec l'annulation de leurs spectacles, ces entreprises qui connaissaient déjà une baisse de 30 % de leurs réservations juste avant le confinement, ont un avenir incertain.
Au-delà des mesures de soutien à la filière musicale dans son ensemble, il convient de protéger ces institutions historiques qui contribuent à la réputation de notre ville.
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