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Photo du rédacteurCatherine DUMAS

Non au libre accès aux cours d'école parisiennes !


Lors du dernier Conseil d'arrondissement, je suis intervenue au sujet du souhait de la Mairie de Paris d'ouvrir les cours d'école et de collège au public les week-ends.


Je suis opposée à ce dispositif expérimental.


En effet, en France, l’école est un espace à nul autre pareil.


L’importance donnée dans notre pays à l’école est liée à notre histoire, dans laquelle le système scolaire est à la fois, le creuset de la République et du citoyen.


L’école est un sanctuaire, et elle doit le rester. Il faut donc préserver nos enfants, des intrusions de l’espace public dans l’école.


Si nous en arrivons à ouvrir quelques mètres carrés, le samedi, pour que les Parisiens aient accès à un peu de verdure, et d’espace en ville, alors c’est un échec sur toute la ligne !


Pourquoi ne pas plutôt sécuriser les deux poumons de verdure qui bordent Paris ? Et permettre que les Bois de Boulogne et de Vincennes redeviennent des lieux de promenade agréables, des espaces de repos, et de jeux, pour nos enfants et toutes les familles.


Nous n’avons rien à envier à New York, ou Londres puisqu’à lui seul, le Bois de Boulogne est deux fois et demi plus grand que Central Park, et plus de trois fois plus grand que Hyde Park !


Au lieu d’expérimenter des ouvertures, dans des lieux inadaptés, sous prétexte de poursuivre un projet de développement de la « ville du quart d’heure », la Mairie de Paris serait bien inspirée de rendre aux Parisiens ces espaces de vie et de détente, et ces parcours de santé, que constituent les bois de Boulogne et de Vincennes.


Propriétaire des bois, la Mairie de Paris est à ce titre tenue d’en assurer l’entretien, la propreté ou les plantations. Qu’elle commence déjà à s’occuper des missions qui lui incombent avant d’en imaginer de nouvelles.


Quand on voit aujourd’hui ce que sont devenues ces étendues boisées, zones de non-droit et cache-misère indignes de Paris..


Il y a du travail !


Pas étonnant que les familles désertent peu à peu notre capitale.





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