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Photo du rédacteurCatherine DUMAS

Préservons le cidre français !

Dernière mise à jour : 21 nov. 2023



Inscrit au « Patrimoine de la France » depuis 2014, le cidre est l’une de nos boissons les plus anciennes et les plus emblématiques de notre pays. Pierre angulaire de la gastronomie française et produit phare de l’exportation française, il fait rayonner le savoir-faire de notre pays à travers le monde. Pourtant, le cidre français tel que nous l'aimons est en danger.


Aujourd’hui, le terme « cidre » peut désigner, à l’échelle de l’Union européenne, une multitude de boissons à base de pommes et de poires, présentant différentes caractéristiques essentielles. Certains pays, comme la France, disposent de normes nationales très exigeantes : un cidre et composé de 100% de jus de fruits. D’autres Etats membres ont, en revanche, des normes très différentes. Par exemple, la Suède autorise l’appellation de « cidre » un jus composé seulement de 16% de jus de pommes, le restant pouvant être du sucre ajouté, des additifs etc.


Afin d’harmoniser à l’échelle européenne l’appellation de « cidre », permettant ainsi de mieux protéger les cidres à haute teneur de fruits des autres boissons fruitées très sucrées, la Commission européenne a indiqué vouloir mettre en place une définition européenne.


Cependant, les institutions européennes envisageraient d’autoriser l’appellation de « cidre » un produit composé d’au moins 50% de jus de pommes. Or, comme indiqué précédemment, la France dispose de règles très strictes : nos cidres sont composés à 100% de jus de pommes !


Les producteurs français sont donc particulièrement inquiets de ce projet de définition à l’échelle européenne puisqu’il créerait, d’une part, une concurrence déloyale entre les producteurs européens de cidre et, d’autre part, une confusion chez le consommateur. Une telle définition européenne pourrait tirer vers le bas la qualité des cidres et poirés, notamment en France, au profit de boissons sucrées, comme un soda...


Ainsi, par le biais d’une question écrite au Sénat, j’ai souhaité demander au Ministre de l’agriculture et de l’alimentation s’il entend s’opposer à cette réforme européenne afin de préserver la production française de cidre et poiré.


Vous pouvez retrouver ma question écrite ci-dessous :



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