J'ai rencontré, au Sénat, S.E. M. Philippe FRANC, ambassadeur, délégué permanent de la France auprès de l’UNESCO à Paris.
Engagée depuis de nombreuses années pour défendre le patrimoine culturel matériel et immatériel de la France, auteure d'un rapport parlementaire sur ce sujet en 2021, nous avons longuement abordé les projets en cours et à venir.
Après les inscriptions à l'UNESCO du repas gastronomique des Français en 2010 et des savoir-faire artisanaux de la baguette française en 2022, nous restons mobilisés pour soutenir d'autres projets.
Sur celui dit des toits de Paris, qui veut plus précisément classer les savoir-faire des couvreurs zingueurs de la capitale, j'ai noté depuis longtemps un engagement sans faille du Syndicat des entreprises de génie climatique et de couverture plomberie (GCCP), conseillé par Olivier BOILEAU-DESCAMPS, mais également le soutien très actif, depuis l'origine du projet, de la maire du 9e arrondissement, Delphine BURKLI. Une exposition vient d'ailleurs d'être inaugurée, en mairie du 9e et restera visible jusqu'au 28 mars.
Le dossier à passer l'étape du classement à l'inventaire national et il a été retenu par la ministre de la Culture pour être le dossier que portera la France, devant l'UNESCO, à la fin de cette année.
D'autres dossiers sont déjà en compétition, pour les futures sélections (une tous les deux ans pour la France) : de la culture du Cognac, au Bious d'Arbois, en passant par le Carnaval de Guyane et de Touloulou, les Fêtes de la St Louis en Languedoc, la pâtisserie ou encore la danse tahitienne....
Comme j'ai pu l'indiquer aux élus locaux dans mon rapport parlementaire, le classement est non seulement un instrument spécifique visant à assurer la sauvegarde d'une forme particulière de patrimoine, mais il constitue également, par son caractère fédérateur, une identité locale ainsi qu'un formidable levier de cohésion sociale et intergénérationnelle.
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